mardi 31 janvier 2012

lundi 30 janvier 2012

Le gros dans l'art # 10 : Portrait d'un général de Charles Mellin et poires et pommes confites


Portrait présumé du général toscan Allessandro del Borro (1630),
par Charles Mellin, Berlin Gemäldegalerie .

painting Size: 24” inches wide by 38” inches high

Charles Mellin est un peintre lorrain né vers 1597 à Nancy, parti en Italie vers l'âge de 20 ans et mort le 21 septembre 1649 à Rome sans descendant ni héritier.
Une petite histoire autour de ce peintre presque anonyme à son époque :
La confusion avec d'autres peintres est d'autant plus grande qu'à l'époque nombre de collectionneurs peu scrupuleux faisaient porter la signature prestigieuse de Nicolas Poussin à des toiles qu'ils avaient commandées à Charles Mellin. D'autres, comme les Muti, famille d'aristocrates romains, signaient de leur propre nom les œuvres réalisées par Mellin, avant de les offrir au pape en signe de flatterie. Si l'on ajoute que Charles Mellin se faisait appeler Charles le Lorrain (Carlo Lorenese), au risque de se voir confondre avec le fameux Claude Gellée (Claudio Lorenese) du même pseudonyme...
(source wikipédia)



Pommes et poires confites en Römertopf

pour 8 personnes, un fruit de chaque par personne

la veille :
mettez le römertopf (et ici) et son couvercle à tremper dans l'eau.
le lendemain :
préchauffez le four à 200°c (th.6/7)
épluchez 8 grosses pommes et 8 grosses poires. Coupez-les en quatre et retirez les cœurs. Puis taillez chaque quartier en fines tranches.
Pesez 150 g de sucre cassonade. Rangez les tranches des fruits dans le römertopf en couches planes et régulières en alternance et en saupoudrez chacune d'elle d'un peu de sucre.
Remplissez ainsi toute la cocotte jusqu'à 2cm du bord.
Couvrez en prenant soin de bien caler le couvercle et enfournez-la pour 2h30 à 3h, jusqu'à les fruits soient d'une belle couleur blonde.
Servez tiède accompagné de crème fraîche.
(recette de Alain Ducasse avec Paule Neyrat, Nature, simple sain et bon, Alain Ducasse Édition)

lundi 23 janvier 2012

Le gros dans l'art # 9 : Léviathan d'Anish Kapoor et le caviar d'aubergine

Leviathan, Anish Kapoor, Monumenta 2011, au Grand Palais, Paris, du 11 mai au 23 juin 2011.

Au sortir de cette sorte de chapelle primitive, on accède à la nef du Grand Palais, où s'épanouit la sculpture aux proportions démesurées — 100 mètres de long, 17 mètres de haut, 72.000 m3. Gigantesque bâche gonflée à l'hélium, Leviathan, sculpture tripartite évoquant immanquablement la forme d'un utérus, s'insère dans le plan en T de la halle, frôlant de ses courbes les voûtes de métal et de verre du bâtiment, déployant ses douces rondeurs contre les portants métalliques de la nef. La couleur « aubergine » choisie par Anish Kapoor répond au « réséda » de l'architecture 1900.

L'œuvre n'est jamais visible entièrement, le spectateur circule entre ses courbes, se confronte à l'enflure de ses sphères, passe sous ses arches dont la cambrure sensuelle rappelle les formes d'un corps féminin. La référence au corps est ici prégnante — intérieur/extérieur, souffle, peau, membrane, sensualité — tandis que le titre de l'œuvre, Leviathan, monstre marin dont la gueule est l'antichambre des Enfers, nous rapporte à une animalité primordiale, une sensation de peur archaïque.

Les sensations que l'on éprouve sont multiples, contradictoires, polysémiques. Elles font entrer Leviathan au rang des chefs-d'œuvres de l'art d'aujourd'hui.
(source
suite et ici)


Lien

Le Caviar d'aubergines
(6 personnes)
4 grosses aubergines
4 tomates rouges bien mûres
1 oignon
4 cuillères à soupe d’huile d’olive
1 ail entier
1 cuillère à soupe d’herbe de Provence
persil haché
sel
poivre
1 petite pincée de piment de Cayenne

Ne pas peler les aubergines. Les passer sous l’eau et couper les extrémités. Dans un récipient à fond épais, mettre l’huile d’olive, l’oignon coupé en menus morceaux, faire revenir 5 mn. Ajouter le morceau d’aubergine coupée en rondelles et les tomates pelées. Laisser cuire 20 mn à feu doux en remuant souvent. Ajouter l’ail coupé en morceaux, les herbes de Provence, le persil haché, le sel, le poivre et le piment de Cayenne. Laisser cuire jusqu’à réduction d’une compote épaisse en remuant de temps en temps. Déguster froid ou chaud à volonté.

vendredi 20 janvier 2012

le gros dans l'art # 8 : Odalisque Brune de François Boucher et courge pomme d'or gratinée

L’Odalisque brune de François Boucher
Huile sur toile, 53,5 x 63,5 cm, 1743-1745, musée du Louvre, Paris.

Le tableau serait un portrait de Mme Boucher.
Tout le tableau est fondé sur le pli : pli à la fesse, pli au cou selon le même Y, pli de l’étoffe de velours bleu, pli du tapis, que le pied de la table vient d’agripper lorsque la jeune femme l’a approchée d’elle. Le pli s’oppose à la régularité géométrique du mur et du coussin. Le pli fait scène et concentre tous les plaisirs que la toile offre à l’œil : le pli apporte à l’œil la satisfaction scopique.
La jeune femme se retourne, surprise, dérangée par nous, spectateurs. Nous pénétrons dans un espace intime qui ne nous était pas destiné... Mais juste avant elle avait roulé du dos sur le ventre pour s’approcher de la table. Ce pivotement est suggéré par la position des bras, qui semblent tournoyer autour de l’oreiller. Suite ici
(source Up18)

Daté de 1743, cette peinture s’inscrit dans une époque préoccupée par les relations humaines : en 1730, Marivaux publie Les jeux de l’amour et du hasard et Claude Prosper, plus connu sous le nom de Crébillon, écrit six ans plus tard Les égarements du coeur et de l’esprit qui lui vaudront une condamnation royale. Le Sopha, qu’il écrivit en 1742, aurait fait un merveilleux titre pour le tableau de Boucher à qui La philosophie dans le boudoir n’aurait certainement pas disconvenu. Mais ce serait faire du peintre lui-même un coquin que l’on soupçonne d’ailleurs d’avoir fait de sa femme son Odalisque Brune. Car le mystère dont la toile est nimbée tient, à l’instar de la Vénus d’Urbin, à l’identité de cette nudité effrontée et pleinement assumée.
(source Up1)

La courge pomme d'or gratinée

3/4Courge pomme d’Or,
500g de hachis à tomates
ail
persil
sel

Lavez les courges pommes d’or. Ouvrez, en retirant le chapeau du côté de la queue.
Extrayez les graines et leurs fibres.
Faites cuire à la vapeur pendant 15 min.
Retirez la chair cuite et nettoyer le fond des pommes d’or qui serviront de petites soupières.
Mélangez cette pulpe avec le hachis, l’ail le persil et le sel.
Garnissez chaque pomme d’Or avec cette préparation.
Mettez au four 30 min. environ. thermostat 8.
(recette Panier du Val de Loire)